Guide de débat: La nature de l'attirance humaine
Nous, les humains, sommes très compétents pour séparer l'acte d'accouplement de la sexualité elle-même. Grâce à notre long cycle de vie et nos relations complexes, nous avons souvent utilisé les comportements sexuels (parfois par des insinuations et des suggestions) pour atteindre nos objectifs ou pour prendre du plaisir sur le temps libéré par nos autres activités de production. Loin d'être réflechis et autopilotés en ce qui concerne les relations, nous nous appuyons biologiquement et socialement sur les variations appropriées d'un même thème (amour / philia) pour réaliser un vaste éventail de la culture des diverses relations humaines, ce qui signifie qu'il n'y a pas de ligne psychologique de démarcation innée entre, par exmple, l'amour qu'un jeune couple montre pour chacun des autres et l'amour que ressent un parent pour leur enfant, mais plutôt un ensemble, souvent un continuum invisible de possibilités. Ceci est une caractéristique d'adaptation parce qu'à travers l'histoire, nos relations ont toujours été diverses, répondant aux besoins divers des différents individus. Etant une espèce très intelligente, les humains sont capables de répondre à cette diversité avec une extrême précision et sensibilité.
Toutefois, nous sommes totalement capables de nous démarqués en classant nos attirances comme 100% « asexuées » ou « érotiques », et rendre quasiment impossible la réalisation et l'expression de certains types d'attirances, ce qui renforce le caractère fallacieux de la catégorisation. Mais en réalité, une attirance ou une philia ne peut être que « sexuel » ou « parental » en raison d'un label social déterminé qui a été attribué à celle-ci, en raison de son effet perçu. Néanmoins, même dans notre « réalité » alternée actuelle, on sent une grande variété d'attirances, mais aucunes d'entres elles tombent parfaitement dans des catégories prédéterminées. La simplification de société n'a pas encore trouvé un moyen de vaincre totalement la complexité et l'incertitude anarchique de la diversité sexuelle et la menace que cela pose au corps et à l'ordre en général.
Ainsi, en imposant des règles sociales pour ce que une forme d'amour est « censée être », nous admettons effectivement notre perversité innée et adaptabilité, à exposer cette nature humaine fondamentale à tout ceux qui sont assez perspicaces pour le voir.